Ach Kanada! Moje země, má lásko , fr. Ô Kanada! Mon pays, mes amours je francouzsko-kanadská píseň , kterou napsal budoucí premiér východní Kanady Georges-Étienne Cartier . Píseň by se neměla zaměňovat s kanadskou hymnou , napsanou v roce 1880, která začíná slovy „O Canada“.
Píseň byla poprvé provedena na vlasteneckém banketu Společnosti Jana Křtitele v Montrealu 24. června 1834 a den, kdy byla píseň provedena, se stal Quebec National Day . Text písně byl poprvé publikován o rok později, 29. června 1835, v novinách La Minerve a později ve „Sbírce písní pro vysoké školy“ ( Le Chansonnier des collèges , Quebec 1850), tentokrát spolu s melodie však z 6 původních slok vyšly jen 4. V letech 1925-1926. píseň byla poprvé nahrána na gramofonové disky [1] .
V letech 1850 až 1869 Ernest Gagnon zhudebnil verše, které složil Jean-Baptiste Labelle. Jaká hudba se používala dříve, zůstává neznámé.
Comme le dit un vieil adage:
Rien n'est si beau que syn platí;
Et de le chanter, c'est l'usage;
Le mien je chante à mes amis
L'étranger voit avec un oeil d'envie
Du Saint-Laurent le majestueux cours;
À son aspect le Canadien s'écrie:
Ô Kanada! mon platí! mé lásky!
Maints ruisseaux et maintes rivières
Arrosent nos fertiles champs;
Et de nos montagnes altières,
De loin on voit les longs záliby.
Vallons, coteaux, forêts, chutes, rapides,
De tant d'objets est-il plus beau concours?
Qui n'aimerait pas tes lacs aux eaux limpides?
Ô Kanada! mon platí! mé lásky!
Les quatre saisons de l'année
Offrent tour à tour leurs attraits.
Le printemps, l'amante enjouée
Revoit ses fleurs, ses verts bosquets.
Le moissonneur, l'été, joyeux s'apprête
À recueillir le fruit de ses labeurs,
Et tout l'automne et tout l'hiver, on fête.
Ô Kanada, mon platí! mé lásky!
Le Canadien comme ses pères,
Aime à chanter, à s'égayer.
Doux, aisé, vif en ses manières,
Poli, galant, hospitalier.
À syn platí il ne fut jamais traître,
À l'esclavage il résista toujours;
Et sa maxime est la paix, le bienêtre
Du Canada, syn platí, ses amours.
Chaque pays vante ses belles;
Je crois bien que l'on ne ment pas;
Mais nos Canadiennes comme elles
Ont des graces et des appas.
Chez nous la belle est cílený, upřímný;
D'une Française elle a tous les atours,
L'air moins coquet, pourtant assez pour plaire,
Ô Canada! mon platí! mé lásky!
Ô mon platí! de la nature
Vraiment tu fus l'enfant chéri;
Mais l'étranger souvent parjure,
En ton sein, le trouble a nourri.
Puissent tous tes enfants enfin se joindre,
Et valeureux voler à ton secours!
Car le beau jour start à poindre.
Ô Kanada! mon platí! mé lásky!
Jak říká staré přísloví:
Nic není tak krásné jako vlastní země;
A zpívat to je tradice;
A svou (píseň) zpívám svým přátelům.
Cizinec závistivě hledí
Na majestátní tok (řeky) svatého Vavřince;
A Kanaďan při pohledu na ni zvolá:
O Kanadě! Moje země! moje láska!
Zvukový záznam písně Archived 6. června 2010 na Wayback Machine ze sbírky Library and Archives of Canada